Martin Ier (roi d'Aragon)

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Martin Ier d'Aragon
Illustration.
Martin Ier
Titre
Roi d'Aragon

(14 ans et 12 jours)
Couronnement à Saragosse
Prédécesseur Jean Ier d'Aragon
Successeur Ferdinand Ier d'Aragon
Roi de Sicile

(10 mois et 6 jours)
Prédécesseur Martin Ier
Successeur Ferdinand Ier
Vicomte de Castelbon
Prédécesseur Mathieu
(comte de Foix)
Successeur Isabelle
Archambault de Grailly
(comte de Foix)
Biographie
Titre complet Roi d'Aragon, comte de Barcelone, de Pallars Jussà, de Roussillon et de Cerdagne, roi de Valence, de Majorque et de Sardaigne, comte d'Empúries, roi de Sicile
Dynastie Maison de Barcelone
Date de naissance
Lieu de naissance Perpignan
Date de décès (à 53 ans)
Lieu de décès Barcelone
Sépulture Abbaye de Poblet
Père Pierre IV d'Aragon
Mère Éléonore de Sicile
Conjoint Maria López de Luna
Marguerite de Prades
Enfants Martin
Jacques
Jean
Marguerite

Martin Ier (roi d'Aragon)
Souverain de la couronne d'Aragon
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Martin Ier dit l'Humain ou le Vieux (en catalan Martí l'Humà, en castillan Martín el Humano), né le à Perpignan et mort le au monastère Sainte-Marie de Valldonzella, aujourd'hui à Barcelone[1],[2], est, de 1396 à 1410, roi d'Aragon, comte de Barcelone, de Pallars Jussà, de Roussillon et de Cerdagne, roi de Valence, de Majorque et de Sardaigne. Il est également comte de Besalú de 1368 à 1410 et comte d'Empúries de 1401 à 1402, puis à nouveau de 1407 à 1410. À la mort de son fils Martin Ier de Sicile, qui meurt de pneumonie en , il lui succède en tant que roi de Sicile. Il est le dernier des souverains de la couronne d'Aragon issus de la maison de Barcelone.

Jeunesse

Martin naît le . Il est le second fils du roi d'Aragon Pierre IV d'Aragon le Cérémonieux et de sa troisième épouse, la reine Éléonore de Sicile, fille du roi de Sicile Pierre II.

En 1366, il a alors 10 ans, il reçoit de son père le comté de Morella[1], créé spécialement pour lui autour de la cité de Morella, puis en 1368 le marquisat de Camarasa[1], créé également par son père, ainsi que le comté de Besalú[1], puis le titre de sénéchal de Catalogne.

En 1364, il est promis à Maria López de Luna, fille de Lope, comte de Luna, qui rejoint la cour royale d'Aragon pour être élevée auprès de la mère de Martin Ier. Les deux fiancés sont mariés en 1372, Maria López de Luna apportant à son mari le comté de Xèrica.

Politique sicilienne

En 1375 meurt la mère de Martin Ier et celui-ci hérite des prétentions à la succession du royaume de Sicile. En 1379, il renforce sa position en mariant son premier fils, Martin le Jeune, à l'héritière du trône sicilien, Marie de Sicile, fille du roi Frédéric III. Les deux enfants, Martin et Marie, étant encore très jeunes, le mariage n'est célébré qu'en 1390, mais en attendant leur majorité, Martin Ier est nommé en 1380 seigneur et régent de la Sicile.

Le père de Martin, le roi Pierre IV, meurt en 1387, laissant le trône à son fils aîné l'infant Jean. Ce dernier, devenu le roi Jean Ier, concède à son frère le duché de Montblanc[1].

Marie de Sicile est alors réfugiée à Barcelone, le royaume de Sicile étant aux mains d'une coalition de puissants barons. En 1392, une expédition aragonaise réinstalle le jeune couple royal sur le trône. À la suite du couronnement de Martin et de Marie à Palerme en 1390, une partie de la noblesse sicilienne prend parti pour les prétendants d'Anjou au trône sicilien et se révolte contre les nouveaux monarques. Martin Ier se place à la tête d'une flotte et se rend en Sicile afin de réprimer l'insurrection.

Les prétentions au trône d'Aragon

L'infant Martin devient l'héritier présomptif du trône de son frère à la mort de son neveu l'infant Pierre en 1394. C'est alors qu'il est en train de combattre les opposants qu'il apprend la mort de son frère aîné, le roi d'Aragon Jean Ier. Comme celui-ci n'a pas d'héritier mâle, Marie de Luna réclame officiellement le trône pour Martin Ier. Il doit immédiatement faire face aux prétentions du comte Mathieu de Foix-Castelbon, époux de Jeanne, fille aînée de Jean Ier.

Règne en Aragon

En 1396, il accède au trône d'Aragon, succédant à son frère Jean Ier. Le , Martin confirme les privilèges (fueros) à Saragosse et le il est couronné dans cette ville. Le , à sa demande, le Saint Calice fut transporté du monastère de Saint Jean de la Peña à la chapelle du Palais Royal (L'Aljafería) de Saragosse.

La politique européenne

Il lance deux croisades en Afrique du Nord en 1398 et 1399. En 1400, il obtient le soutien financier des cités maritimes du royaume pour mener une expédition en Sardaigne. C'est son fils, Martin le Jeune, roi de Sicile et procureur de Sardaigne pour le compte de son père qui élimine les derniers juges d'Arborée dont Éléonore d'Arborée. C'est en Sardaigne que le roi Martin le Jeune perd la vie en 1401 ; son père hérite alors du royaume de Sicile, mais il gouverne par l'intermédiaire de la veuve de Martin le Jeune, Blanche Ire de Navarre.

Le règne est marqué par le Grand Schisme d'Occident de l'Église. Le roi Martin poursuit le traditionnel soutien aragonais du pape d'Avignon Benoît XIII, d'autant plus que ce dernier, né Pedro de Luna, est un cousin de la reine Marie. Martin intervient militairement à Avignon en 1403, Benoît XIII n'étant plus à cette date soutenu par l'Église française.

Les crises politiques et économiques de la fin du règne

Les royaumes de la Couronne d'Aragon sont agités, au XIVe siècle, par les conflits nobiliaires ou bandositats, qui opposent les plus importantes familles de la Couronne pour des questions de pouvoir et de juridictions. En Aragon, la première faction menée par la famille des Urrea, alliés aux Heredia, aux Lihory et aux Cerdán, est en conflit avec la famille des Luna, soutenue par les Alagón, les Montcada et les López de Luna. Dans le royaume de Valence, ce sont les membres de la famille de Vilaragut qui s'opposent aux Centelles.

En 1407, Martin Ier nomme lieutenant d'Aragon, office généralement réservé à l'héritier du trône, son beau-frère et cousin, le comte d'Urgell Jacques II. En effet, son fils, Martin le Jeune, est déjà occupé par les affaires des royaumes de Sicile et de Sardaigne. Cette nomination provoque des protestations de nombreux nobles aragonais, menés par le Justicier d'Aragon, Juan Ximénez Cerdán. Le pape Benoît XIII s'oppose également à Jacques II, car ce dernier soutient son adversaire romain, Grégoire XII. Pourtant, Martin Ier renouvelle sa confiance à Jacques II et le nomme gouverneur général de tous les royaumes de la Couronne. Doté d'un pouvoir considérable et de la confiance absolue du roi, Jacques II échoue pourtant à calmer les révoltes nobiliaires, prenant parti pour les Luna et les Vilaragut. La Catalogne et Majorque, s'ils ne connaissent pas la même crise politique, traversent cependant une grave crise économique, à la suite des coûteux conflits menés par le roi Pierre IV.

La couronne d'Aragon de 1369 à 1410

La question de la succession

Le , Martin le Jeune, héritier et fils unique de Martin Ier, meurt de fièvres à 33 ans dans la ville sarde de Cagliari. Sans descendance légitime, le roi décide de légitimer un des fils naturels de Martin le Jeune, qu'il a eu avec la dame sicilienne Tàrsia Rizzari : Frédéric de Luna, seulement âgé de 7 ans. Frédéric avait déjà été reconnu afin de pouvoir hériter des comtés de Luna et de Sogorbe et le , il avait été prévu qu'il puisse succéder à son père Martin le Jeune pour le royaume de Sicile. Cette stratégie de légitimation d'un fils naturel s'appuie sur des personnes importantes, en particulier le pape Benoît XIII, qui souhaite à tout prix éviter un conflit dynastique qui pourrait lui aliéner le soutien du successeur de Martin Ier, et qui est déjà lié au jeune Frédéric. Les autres partisans sont l'évêque de Huesca Domingo Ram i Lanaja, le chartreux Francisco d'Aranda et le justicier Gil Ruiz de Lihori.

Les nobles aragonais, soutenus par Benoît XIII, Vincent Ferrier et Jacques II, pressent cependant Martin Ier de se remarier afin d'avoir un héritier légitime : en , Martin Ier épouse la jeune Marguerite de Prades, âgée de seulement 21 ans. Le roi envoie durant l'hiver des messages aux villes de ses royaumes pour réunir un conseil d'experts en droit qui doivent débattre de la succession, sans qu'aucune ville ne réponde. Pendant ce temps, Jacques II d'Urgell est toujours aux prises aux bandositats aragonais et valenciens, qui redoublent même. Martin Ier prend le parti du justicier d'Aragon, qui accuse Jacques II d'Urgell, mais le maintient dans ses fonctions.

Le , Martin Ier tombe brusquement malade, alors qu'il est au monastère Sainte-Marie de Valldonzella. Le , à l'agonie, il a déjà du mal à s'exprimer. Dans la nuit du , à onze heures, une délégation des Corts de Catalogne, réunies à Barcelone plusieurs semaines, se présente au monastère. Le conseiller Ferrer de Gualbes demande au roi de garantir une succession légitime, à quoi le roi répond « Hoc ! » (oui !)[3]. Il meurt au matin du , dans la chambre dite de l'abbesse. Il confie son petit-fils, Frédéric de Luna, à Francisco de Granollacs et Antonio de Torrelles i Marc.

Mort et succession

Articles détaillés : Interrègne aragonais et Compromis de Caspe.

Cette mort déclenche une guerre de succession pour la couronne d'Aragon. L'héritier mâle le plus proche est le comte Jacques II d'Urgell bénéficiait de soutien dans la principauté de Catalogne, mais qui n'a que peu de soutien dans les royaumes d'Aragon et de Valence. Le duc d'Anjou Louis II, petit-fils du roi Jean Ier est aussi un candidat possible. Il est probable que Martin espère avec le soutien du pape Benoît XIII légitimer son petit-fils Frédéric, mais il meurt en 1410 sans désigner de successeur.

Les uns soutiennent Jacques II, comte d’Urgell, plus proche descendant du roi par les mâles, les autres le Français Louis d’Anjou, petit-fils par sa mère du roi Jean Ier d'Aragon, les autres enfin le roi de Castille Jean II, au nom des droits de sa famille (Éléonore d'Aragon, fille de Pierre IV, avait épousé Jean Ier de Castille, mort en 1390).

La maison royale de Castille transmet ses droits à Ferdinand, fils de Jean Ier de Castille et d'Éléonore d'Aragon, et ce prince est reconnu roi sous le nom de Ferdinand Ier d'Aragon. La question dynastique avait été définitivement réglée par une conférence tenue en Aragon, le compromis de Caspe, où l’influence du pape d’Avignon Benoît XIII, désireux de se constituer une clientèle politique, avait décidé les conférenciers à choisir Ferdinand.

Ascendance

Ascendance de Martin Ier d'Aragon
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
32. Jacques Ier d'Aragon
 
 
 
 
 
 
 
16. Pierre III d'Aragon
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
33. Yolande de Hongrie
 
 
 
 
 
 
 
8. Jacques II d'Aragon
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
34. Manfred de Hohenstaufen
 
 
 
 
 
 
 
17. Constance de Hohenstaufen
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
35. Béatrice de Savoie
 
 
 
 
 
 
 
4. Alphonse IV d'Aragon
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
36. Charles Ier d'Anjou
 
 
 
 
 
 
 
18. Charles II d'Anjou
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
37. Béatrice de Provence
 
 
 
 
 
 
 
9. Blanche d'Anjou
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
38. Étienne V de Hongrie
 
 
 
 
 
 
 
19. Marie de Hongrie
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
39. Élisabeth la Coumane
 
 
 
 
 
 
 
2. Pierre IV d'Aragon
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
40. Bernard-Guillaume de Montpellier
 
 
 
 
 
 
 
20. Bernard-Guillaume d'Entença
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
41. Jussiana d'Entença
 
 
 
 
 
 
 
10. Gombaud d'Entença
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
42. ?
 
 
 
 
 
 
 
21. ?
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
43. ?
 
 
 
 
 
 
 
5. Thérèse d'Entença
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
44. ?
 
 
 
 
 
 
 
22. Sanche d'Antillon
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
45. ?
 
 
 
 
 
 
 
11. Constance d'Antillon
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
46. Alvaro d'Urgel
 
 
 
 
 
 
 
23. Éléonore de Cabrera
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
47. Constance de Moncade
 
 
 
 
 
 
 
1. Martin Ier d'Aragon
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
48. Jacques Ier d'Aragon
 
 
 
 
 
 
 
24. Pierre III d'Aragon
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
49. Yolande de Hongrie
 
 
 
 
 
 
 
12. Frédéric II de Sicile
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
50. Manfred de Hohenstaufen
 
 
 
 
 
 
 
25. Constance de Hohenstaufen
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
51. Béatrice de Savoie
 
 
 
 
 
 
 
6. Pierre II de Sicile
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
52. Charles Ier d'Anjou
 
 
 
 
 
 
 
26. Charles II d'Anjou
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
53. Béatrice de Provence
 
 
 
 
 
 
 
13. Éléonore d'Anjou
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
54. Étienne V de Hongrie
 
 
 
 
 
 
 
27. Marie de Hongrie
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
55. Élisabeth la Coumane
 
 
 
 
 
 
 
3. Éléonore de Sicile
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
56. Meinhard de Goritz
 
 
 
 
 
 
 
28. Meinhard de Carinthie
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
57. Adélaïde de Tyrol
 
 
 
 
 
 
 
14. Otton III de Carinthie
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
58. Othon II de Bavière
 
 
 
 
 
 
 
29. Élisabeth de Bavière
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
59. Agnès du Palatinat
 
 
 
 
 
 
 
7. Élisabeth de Carinthie
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
60. Boleslas II de Silésie
 
 
 
 
 
 
 
30. Henri V de Silésie
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
61. Edwige d'Anhalt
 
 
 
 
 
 
 
15. Euphémie de Silésie
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
62. Boleslas de Pologne
 
 
 
 
 
 
 
31. Élisabeth de Pologne
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
63. Yolande de Hongrie
 
 
 
 
 
 
 

Mariages et descendance

Le , il épouse Maria de Luna. De cette union naissent 4 enfants :

Hormis l'aîné, tous meurent en bas âge. Quand l'aîné et héritier meurt à son tour, Martin se remarie le avec Marguerite de Prades. Cette brève union reste sans enfants.

Notes et références

  1. a b c d et e Ouvrage Els primitius comtats i vescomptats de Catalunya d'Armand de Fluvià
  2. Ouvrage Contes, reis, comtesses i reines de Catalunya
  3. (ca) « Acta d'irresolució de la successió de Martí I (1410) », Viquitexts, consulté le .

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

  • Martin Ier d'Aragon, sur Wikimedia Commons

Sources et bibliographie

  • (ca) Armand de Fluvià (préf. Josep M. Salrach), Els primitius comtats i vescomptats de Catalunya : Cronologia de comtes i vescomtes, Barcelone, Enciclopèdia catalana, coll. « Biblioteca universitària » (no 11), , 238 p. (ISBN 84-7739-076-2), p. 34-35
  • (ca) Jaume Sobrequés i Callicó et Mercè Morales i Montoya, Contes, reis, comtesses i reines de Catalunya, Barcelone, Editorial Base, coll. « Base Històrica » (no 75), , 272 p. (ISBN 978-84-15267-24-9), p. 142-148

Liens externes

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  • (ca) Gran Enciclopèdia Catalana, « Martí I de Catalunya-Aragó », sur www.enciclopedia.cat, Grup Enciclopèdia Catalana (consulté le )
Martin Ier d'Aragon dit l'Humain
Précédé par Suivi par
Titre nobiliaire créé par Pierre IV d'Aragon
idem
idem
Titre nobiliaire créé par Jean Ier d'Aragon
comte de Morella1366-1410
marquis de Camarasa1368-1392
comte de Xèrica — 1372-139.
duc de Montblanc — 1387-1410
intégré à la couronne d'Aragon
idem
Martin Ier de Sicile, puis intégré à la couronne
intégré à la couronne d'Aragon
Pierre IV d'Aragon
dit le Cérémonieux ou el del punyalet
comte de Besalú
1368-1410
Ferdinand Ier d'Aragon
dit d'Antequera ou de Trastàmara ou le Juste
Jean Ier d'Aragon
dit l’Amateur de la gentilhommerie
souverain de la couronne d'Aragon
roi d'Aragon
comte de Barcelone et de Pallars Jussà
roi de Valence
roi de Majorque, comte de Roussillon et de Cerdagne
roi de Sardaigne et titulaire de Corse
1396-1410

Jeanne de Rocabertí et de Fenollet
Maria López de Luna
comte d'Empúries
1401-1402
1407-1410

Maria López de Luna
Ferdinand Ier d'Aragon
Martin Ier de Sicile
dit le Jeune
roi de Sicile (insulaire) (Martin II de Sicile)
1409-1410
Ferdinand Ier d'Aragon
v · m
Premiers comtes d'Aragon (802-943)
Armoiries des rois d'Aragon
Comtes de la Maison de Navarre (943-1035)
  • García II de Navarre (943-970)
  • Sanche II de Navarre (970-994)
  • García III de Navarre (994-1000 ou 1004)
  • Sanche III de Navarre (1000 ou 1004 - 1035)
Rois de la Maison d'Aragon (1035-1157)
  • Ramire Ier (1035-1063)
  • Sanche Ier (1063-1094)
  • Pierre Ier (1094-1104)
  • Alphonse Ier (1104-1134)
  • Ramire II (1134-1157)
Régence de la Maison de Barcelone (1157-1164)
  • Raimond-Bérenger IV de Barcelone (1157-1162)
  • Pétronille d'Aragon (1157-1164)
Rois de la Maison de Barcelone (1164-1410)
  • Alphonse II (1164-1196)
  • Pierre II (1196-1213)
  • Jacques Ier (1213-1276)
  • Pierre III (1276-1285)
  • Alphonse III (1285-1291)
  • Jacques II (1291-1327)
  • Alphonse IV (1327-1336)
  • Pierre IV (1336-1387)
  • Jean Ier (1387-1396)
  • Martin Ier (1396-1410)
Rois de la Maison de Trastamare (1410-1516)
  • Ferdinand Ier (1412-1416)
  • Alphonse V (1416-1458)
  • Jean II (1458-1479)
  • Ferdinand II (1479-1516)
Rois de la Maison de Habsbourg (1516-1556)
  • Charles Ier (1516-1556)
À partir de 1556, les couronnes de Castille et d'Aragon partagent un souverain unique.
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