Cimetière municipal de Saint-Ouen
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Ne doit pas être confondu avec Cimetière parisien de Saint-Ouen.
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/5/56/Entr%C3%A9e_Cimeti%C3%A8re_St_Ouen_Seine_St_Denis_2.jpg/260px-Entr%C3%A9e_Cimeti%C3%A8re_St_Ouen_Seine_St_Denis_2.jpg)
Pays | France |
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Département | Seine-Saint-Denis |
Commune | Saint-Ouen-sur-Seine |
Superficie | 5,1 hectares |
Mise en service | 18 septembre 1850 |
Coordonnées | 48° 54′ 49″ N, 2° 20′ 21″ E ![]() |
Sauvons nos tombes | 13650 ![]() |
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![Carte](https://maps.wikimedia.org/img/osm-intl,13,48.91359,2.33918,280x280.png?lang=fr&domain=fr.wikipedia.org&title=Cimeti%C3%A8re_municipal_de_Saint-Ouen&revid=185727028&groups=_839085b8d03c0b3eed023fc750e0df804ff4c35c)
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Le cimetière municipal de Saint-Ouen est un cimetière situé boulevard Jean-Jaurès à Saint-Ouen-sur-Seine en Seine-Saint-Denis[1].
Situé près de la mairie de Saint-Ouen, il ne doit surtout pas être confondu avec le grand cimetière parisien de Saint-Ouen, divisé en deux parties, qui se trouve au sud de la commune[2].
Accès et situation
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/9/9b/Monument_Sapeurs_Pompiers_WWI_Cimeti%C3%A8re_St_Ouen_Seine_St_Denis_2.jpg/220px-Monument_Sapeurs_Pompiers_WWI_Cimeti%C3%A8re_St_Ouen_Seine_St_Denis_2.jpg)
Il est bordé par la rue Émile-Cordon au Sud et la rue du Landy au Nord.
Plusieurs maires de Saint-Ouen sont inhumés dans le cimetière communal parmi lesquels Fernand Lefort, Louis-Auguste Dieumegard, Eugène Palouzie, Alexandre Bachelet, Jean Pernin et Émile Cordon[2].
Historique
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/2/26/Monument_morts_Guerre_Vi%C3%AAt_Nam_Cimeti%C3%A8re_St_Ouen_Seine_St_Denis_2.jpg/220px-Monument_morts_Guerre_Vi%C3%AAt_Nam_Cimeti%C3%A8re_St_Ouen_Seine_St_Denis_2.jpg)
À la suite du décret impérial sur les sépultures de 1804, les cimetières doivent être installés en dehors des villes. Dès 1806, le maire de Saint-Ouen souhaite mettre ce décret en application en déplaçant le cimetière paroissial de l'église Saint-Ouen-le-Vieux. Cette décision est toutefois rejettée dans un premier temps,pour être finalement accepté le , et acquiert à cet effet un terrain de 8 ares 54 centiares, au lieudit Maison Blanche, où se trouve l'actuelle place de la République[3].
Une épidémie de choléra en 1832 précipite cette décision[4]. La municipalité acquiert en 1847 un terrain de 3 410 m2 près du boulevard de la Révolte (actuel boulevard Jean-Jaurès)[1], en remplacement de l’ancien cimetière de l'église Saint-Ouen-le-Vieux qui fermera en 1849.
Le premier enterrement y aura lieu le . Plusieurs agrandissements ont lieu entre 1868 et 1959[1].
Le carré militaire regroupe plus de 300 sépultures des militaires morts pour la France[5].
Le cimetière comporte un columbarium, un jardin du souvenir et un carré musulman.
Notes et références
- ↑ a b et c « Cimetière », sur saint-ouen.fr (consulté le )
- ↑ a et b « cimetière communal », sur landrucimetieres.fr (consulté le )
- ↑ État des communes à la fin du XIXe siècle. Saint-Ouen : notice historique et renseignements administratifs / publié sous les auspices du Conseil général (par Fernand Bournon) ; Département de la Seine, Direction des affaires départementales, 1902
- ↑ Le cimetière de Saint-Ouen
- ↑ « Carré militaire », sur gescimenet.com (consulté le )
Voir aussi
Sur les autres projets Wikimedia :
- Cimetière municipal de Saint-Ouen, sur Wikimedia Commons
Lien interne
- Cimetière parisien de Saint-Ouen situé avenue Michelet
Lien externe
- Site officiel
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